La création de Faso rails a été adoptée par le conseil des ministres du 14 août 2024.
Crédit photo : Présidence du Faso.
Le gouvernement burkinabè annonce la création d’une société d’économie mixte dénommée Faso rail. Cette société de fabrication et de pose de rails, dont le siège sera à Bobo-Dioulasso, devrait permettre de désenclaver toutes les provinces du pays et atténuer les coûts d’entretien du réseau routier.
L’exécutif burkinabè entend injecter une somme importante pour la création de la société Faso rail. Une unité de fabrication et de pose de rails qui permettra de relier par train les chefs-lieux de province du pays.
La création de cette société va permettre de booster l’économie du pays et faciliter l’intégration socio-professionnelle de la jeunesse burkinabé, indique le ministre des de l’Industrie, Serge Gnaniodem Poda.
Les principales activités de Faso rail seront entre autres la fabrication et la pose de rails, la fabrication des traverses de rails, la fabrication des pièces détachées ferroviaires et la fabrication des wagons de trains, a énuméré le ministre PODA à l’issue du conseil des ministres ayant acté sa création le 14 août dernier.
Le ministre Serge Gnaniodem Poda a expliqué que cette démarche réduira l’exploitation intensive du réseau routier, qui entraîne des coûts énormes.
Crédit photo : Présidence du Faso
Le ministre en charge de l’industrie, Serge Poda, indique la création de cette société intervient dans le cadre des orientations du chef de l’Etat « qui a instruit le gouvernement de travailler à mettre en place, au niveau national cette société pour faciliter certains axes dans le monde du transport ».
Le coût des investissements pour la mise en place de cette unité est estimé à soixante-dix milliards (70 000 000 000) F CFA pour une durée d’exécution de dix-huit (18) mois.
Faso rail est dotée d’un capital de 10 milliards FCFA dont 75% détenus par l’Etat et les 25% restants ouverts au secteur privé burkinabè.
Le réseau ferroviaire actuel vieux de plusieurs décennies, reste rudimentaire, vétuste et aux mains d’un privé étranger. Il ne relie que la capitale politique, Ouagadougou, à la capitale économique, Bobo-Dioulasso, et quelques villes qu’il dessert sur son passage.
Sources : Conseil des ministres.